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1. |
Hypérion
03:23
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HYPÉRION
ça parait bizarre dit comme ça
mais je sais qu’on n’était pas si divisés
trois saisons d’une série noire
j’aime comment tu vois la ville
j’aime comment tu fais le vide
j’aime comment tu vois la ville
on était bien civilisés
piégés dans les tombeaux du temps
la marée monte et descend
la marée donne et reprend
la marée me glace le sang
je ne sais rien, j’ai oublié
est-ce bien ce pourquoi je suis venu au monde
laisse-moi voir si la vie me parle demain
est-ce bien ce pourquoi je suis venu au monde
c’est pas comme ça qu’on sort de ça
même moi je le sais, rien ne vient du ciel
est-ce bien ainsi qu’on se fait du mal
est-ce bien ainsi qu’on se fait du mal
ça parait bizarre dit comme ça
mais j’ai rêvé qu’on n’était pas prédestinés
on parlait pas de la fin du monde
on laissait les jours défiler
les yeux bien moins durs en-dedans
le ciel bien moins lourd au-dessus
le monstre est là
tapi sous un large pan de moi
le monstre est là
on laissait les jours défiler
les yeux bien moins durs en-dedans
le ciel bien moins lourd au-dessus
est-ce bien ce pourquoi je suis venu au monde
laisse-moi voir si la vie me parle demain
est-ce bien ce pourquoi je suis venu au monde
c’est pas comme ça qu’on sort de ça
même moi je le sais, rien ne vient du ciel
est-ce bien ainsi qu’on se fait du mal (les mains au ciel)
c’est pas comme ça qu’on sort de ça
même moi je le sais, rien ne vient du ciel
souvent j’ai fui la vie – j’étais blasé, j’étais slow
comme je tardais, je t’ai vue me dépasser
ça m’a mis un coup d’arrêt
j’entends ta voix la nuit, ça me rend fou
j’entends ta voix la nuit, ça me rend fou
(tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour toi –
le monstre est bel est bien là, tapi sous un pan de moi)
je mets les voiles
sur le planisphère je tire des traits du point A à B – tout quitter
longtemps j’ai pleuré sous les étoiles en maudissant ton nom
(ton nom)
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2. |
Luvi
03:18
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LUVI
si t’as jamais manqué d’amour
si t’as jamais fait d’écart
c’est quoi cette ombre dans le regard
et quand le bonheur est là
tu dis ça glisse sur les doigts
où est la source, le point de départ
ça glisse sur les doigts
comme si c’était pas fait pour moi (luvi)
comme si c’était pas fait pour moi
as-tu reçu le mémo (luvi)
s’entourer, pas s’isoler
tu peux plier mais pas lâcher
pense à éviter les fous
pas chuter dans le passé
si t’as jamais manqué d’amour (luvi)
où sont tous tes modèles
où sont tous tes héros
alors cette ombre dans le regard
où est la source le point de départ
alors ces rêves toujours en retard
pense à éviter les fous
pas chuter dans le passé
si tous tes amis le disent
et que toi-même tu le sais
t’as changé
je pensais qu’une fois touché le fond
tu voudrais au moins remonter me voir
mais tu ne fais rien – tu fais des ronds
pour un voyage sans détour (luvi)
autopilot en amour
as-tu reçu le mémo (luvi)
s’entourer, pas s’isoler
tu peux plier mais pas lâcher
pense à éviter les fous
pas chuter dans le passé
si t’as jamais manqué d’amour (jamais)
où sont tous tes modèles
où sont tous tes héros
alors cette ombre dans le regard
où est la source le point de départ
alors ces rêves toujours en retard
pense à éviter les fous
pas chuter dans le passé
comme si c’était pas fait pour moi
comme si c’était pas fait pour moi
rougir devant la vie des autres
ne plus rien oser faire
ne plus rien oser dire
rougir devant la vie des autres
quand le bonheur est là
ça glisse sur les doigts
quand le bonheur est là
comme si c’était pas fait pour moi
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3. |
Le Silence
03:23
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LE SILENCE
y’a comme un nuage devant le soleil
y’a comme du sang dans les groseilles
je marche droit mais je suis tordu
je me suis trop approché
le gentil chien m’a mordu
(trop de caresses)
pas d’amertume sans la douceur
(la douceur)
dis, c’est quoi ton livre de l’été
moi je vais lire ‘crime et châtiment’
c’est quoi ton crime
c’est quoi ta peine
c’est le silence quand je veux juste ta voix
le silence
le silence
y’a comme une faille d’où vient la lumière
y’a comme un trésor enfoui sous terre
tu voulais bien te salir
tu voulais bien faire l’effort
mais ça n’a pas payé
le petit chien m’a mordu
(trop de caresses)
dis, c’est quoi ton livre de l’été
moi j’vais lire ‘le rouge et le noir’
c’est quoi ton crime
c’est quoi ta peine
c’est le silence quand je veux juste ta voix
le silence
le silence
si tu m’entends, si tu me suis de loin
j’envoie des signaux à travers la fumée
je n’oublie rien, je n’ai pas vraiment changé
j’ai juste un grand trou dans le coeur
oh, le silence
je me suis trop approché
le petit chien m’a mordu
(trop de caresses)
je me suis trop approché, tout est devenu flou
fais-moi la leçon sur les distances
je me suis trop approché et je suis tombé
donne-moi le temps, j’apprends le silence
donne-moi le temps
donne-moi le temps, j’apprends le silence
donne-moi le temps
donne-moi le temps
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4. |
Pénélope
04:47
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5. |
Panthéon
03:27
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PANTHÉON
tous les dix ans retour au panthéon
rien n’a changé, je me sens différent
à l’identique, je prends ma photo souvenir
et compte les fois à venir
ce ne sont que des pierres mais ça me met les larmes
ce ne sont que des pierres
c’est nouveau cette colère qui me suit
(cette colère)
j’ai poussé ma barque dans des eaux qu’on dit troubles
j’y ai trempé les mains, trempé les mains
j’ai poussé ma barque dans des eaux qu’on dit troubles
j’y ai trempé les mains et je suis devenu froid
ah j’ai voulu briller, d’autres ont pris les lauriers
le temps n’efface rien, je suis pas le premier
quand le soleil vise l’œil unique
on est dans le mythique
c’est la vie unique
la belle, la grande
pas l’automatique
à la force des bras
au mental, à la chance
dans nos mythologies
je vois pas de limites
avec toi je sais pas mais je reviendrai
je serai armé, je connaîtrai plus le doute
– n’importe quoi je serai atterré
j’aurai la même vie qu’aujourd’hui
je ne serai pas plus avancé
(pas plus avancé)
tous les dix ans retour au panthéon
rien n’a changé, je me sens différent
rien n’a changé, je me sens différent
j’ai poussé ma barque dans des eaux qu’on dit troubles
j’y ai trempé les mains et je suis devenu froid
je suis pas le premier, d’autres ont pris les lauriers
restent sur le buffet, mille et une vanités
prends du recul mais pas trop
je veux pas d’un robot
pas d’un élu marchant sur l’eau
prends du recul
quand le soleil vise l’œil unique
je vois la magie, la mécanique
est-ce que c’est moi
est-ce que c’est physique
quand le soleil vise l’œil unique
on est dans le mythique
c’est la vie unique
la belle, la grande
pas l’automatique
à la force des bras
au mental, à la chance
dans nos mythologies
je vois pas de limites
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6. |
Monos
04:12
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MONOS
ça y est
ça y est
ça y est, ça me reprend
me suis de nouveau coupé du monde
c’est moi, l’ami d’avant
plus vu depuis deux ou trois ans
ça y est
ça y est, ça me revient
j’ai ce roman inachevé
600 pages de polar noyées au café
ça serait cliché de laisser tomber
(c’est pas que c’est nul, mais c’est pas que ça plaît
c’est pas que c’est chanmé)
j’ai ces chansons dans mes mains
j’en fais quoi, ça me tire en bas
je vais pas jeter, j’ai sué
parfois j’y vois même du sens
- veni vidi, à quoi ça sert
(à quoi ça sert)
si rien ne sort, rien n’est fini
je n’ai qu’une vie à valider
tous ces projets, je peine à trier
tu demandes pourquoi j’insiste
quand j’atteins enfin les objectifs
une porte s’ouvre en moi
j’oublie tout, j’oublie tout
j’oublie même que je suis fou
tu ne m’as pas vu dans les soirées
t’en fais pas, c’est bon, c’est pas le graal
mais je veux mieux faire, quitte à me faire du mal
t’en fais pas, c’est bon, c’est pas le graal
on ne m’a rien montré de plus beau
je vais m’approcher
(attention)
faut pas tomber
ça y est, personne rappelle, personne pousse (personne)
faut croire qu’à force je deviens soûlant
seulement j’ai ce truc sur le feu
je peux pas laisser de côté
je peux pas ne pas y penser
je peux pas ne pas y penser
pousse le rocher et regarde
sa joie c’est de dévaler
t’énerve pas, te prends pas la tête
une chance de plus de jouer
j’ai plus vingt ans, faudrait que je m’y mette
mais je respire mal
je m’épuise tout seul
et tout le monde y va de son conseil
tu demandes pourquoi j’insiste
quand j’atteins enfin les objectifs
rien ne m’atteint plus
ça fait tout, ça fait tout
je le dis même si le monde s’en fout
on ne m’a rien montré de plus beau
t’en fais pas, c’est bon, c’est pas le graal
mais je veux mieux faire, quitte à me faire du mal
t’en fais pas, c’est bon, c’est pas le graal
tu ne m’as pas vu dans les soirées
t’as vu cette chanson c’est plus qu’une chanson
crois-moi j’ai pris le temps d’y penser tout bas
quand j’atteins enfin les objectifs
une porte s’ouvre en moi
j’oublie tout
j’oublie tout
j’oublie même que je suis fou
tu ne m’as pas vu dans les soirées
tu m’as manqué mais j’apprenais
à transformer la matière
tu m’as manqué mais j’apprenais
à transformer la matière
ça prend du temps d’être bon
de savoir de quoi t’es fait
tu m’as manqué mais j’apprenais
quand j’atteins les objectifs
rush immédiat décisif
pas trouvé plus grand sur terre
à part l’amour quand c’est plaisant
(à part l’amour quand c’est plaisant)
et les passings de revers, évidemment
(à part l’amour quand c’est plaisant)
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7. |
Cohérence
04:47
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COHÉRENCE
c’est mon dernier effort
c’est mon dernier effort
c’est mon dernier effort
après je fais le mort
je vais prendre du temps
après je fais le mort
après je fais le mort
je n’ai pas tout donné
je veux faire ce que j’aime
au final on va tous tomber
c’est pas que j’ai peur d’oublier
j’apprends des autres avant moi
(faut profiter)
c’est mon dernier effort
y’a tout le temps un imprévu
je veux faire ce que j’aime
y’a tout le temps de l’inattendu
des accidents à la pelle
y’a tout le temps un imprévu
je veux faire ce que j’aime
(faut profiter)
imprévus
imprévus
c’est mon dernier effort
c’est mon dernier effort
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8. |
Anonyme
03:24
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ANONYME
la dernière vue du dernier motel
dans un désert au nom mortel
loin de tout et anonyme
anonyme et loin de tout
tu m’as manqué mais je reviens
shinjuku, je ne veux pas dormir
si je le pouvais je serais là demain
il n’y a que moi qui crois qu’on me retient
oh, mais cette vue là
une dernière fois
je la veux pour moi
je la veux pour moi seul
sous la lune, je fais le point
passager pour oslo
je partage pas je fais solo
sous la lune je fais le point
sur les dunes, face au vent
je me nourris, je vois du pays
entouré des roches des canyons
je n’ai rendez-vous avec personne
loin de tout et anonyme
anonyme et loin de tout
pour une poignée
pour une poignée de dollars engagés
pour une poignée de semaines à l’année
voir le monde, tout oublier
il n’y a que moi qui crois qu’on me retient
oh mais cette vue là
une dernière fois, minimum
je la veux pour moi
une dernière fois, minimum
évadé d’un autre monde
enfin léger, c’est bon
je laisse les soucis sous l’eau
d’aventures en aventures
nouveau ciel, nouvelle terre
il peut pleuvoir, je vais pas me noyer
il peut pleuvoir
il peut pleuvoir, je vais pas me noyer
oh, mais cette vue-là
oh, mais cette vue-là
oh mais cette vue-là
anonyme et loin de tout
il peut pleuvoir (loin de tout)
il peut pleuvoir, je vais pas me noyer
j’ai mon chez moi mais je reviens
la dernière vue du dernier motel
la dernière vue du dernier motel
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9. |
Sur le Gram
03:27
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SUR LE GRAM
les couchers flamboyaient sur le gram
l’eau qui rougeoie, l’eau et le ciel
le ciel et l’eau
on sentait comme une fin de monde
chaque ami, comme les deux bras dans le plâtre
la bouche bée
les jambes empaillées
avec qui t’attends la fin du monde
il pleut sur mes yeux comme il pleut sur les tiens
des torrents d’amour et des larmes de fond
il pleut sur mes yeux comme il pleut sur les tiens
des torrents d’amour et des larmes de fond
(il pleut sur mes yeux, il pleut sur les tiens)
tout se déforme passé sous la loupe
tu refais le film
fini d’être un héros
fini de se voir plus beau
tu dirais qu’on a coulé pour la forme
parce qu’il fallait
plus qu’on le voulait
avec qui t’attends la fin du monde
il pleut sur mes yeux comme il pleut sur les tiens
des torrents d’amour et des larmes de fond
il pleut sur mes yeux comme il pleut sur les tiens
des torrents d’amour et des larmes de fond
(il pleut)
il pleut sur mes yeux
les couchers flamboyaient sur le gram
mais ce n’était que du sable
mais ce n’était que du sable
les couchers flamboyaient sur le gram
mais ce n’était que du sable
mais ce n’était que du sable
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10. |
Memrev
04:34
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MEMREV
pourquoi je ne dors pas
pourquoi je ne dors pas
pourquoi je ne dors pas
pourquoi je ne dors pas
j’ai dû faire faux, j’ai mal compris
aide-moi
fermés les yeux
fermés les sens
du moins je le croyais mais t’as foutu le feu
une allumette, un bidon d’essence
un vieux baiser au goût de tout recommencer
comme une hirondelle, c’est une illusion
dans l’IRL, tu soulèves pas des camions
(pourquoi je ne dors pas
pourquoi je ne dors pas)
une fois sur mille, tu fais le même rêve
la vie se sublime et le réveil t’achève
une fois sur mille, tu fais le même rêve
pourquoi je dors pas
pourquoi je suis toujours là
pas parti
pas décollé
lundi 10 juin, en nage dans tes draps
l’équation est simple : tous faits comme des rats
j’ai pas mes heures mais ça le fera
j’ai pas mes heures mais ça le fera
c’est pas tant qu’on s’ennuie dans nos vies
mais ce qu’on fait les yeux fermés
c’est plus vendeur, c’est plus dense
rien n’a de sens mais ça nous va
on rêve bien depuis qu’on est là
assez pour mourir plusieurs fois
en fusionnant nos peines et nos joies
si tu penses à moi comme je pense à toi
je t’attends dans le rêve
(ce bon vieux rêve)
tu sais lequel, ne me demande pas
comme une hirondelle, c’est une illusion
dans l’IRL, tu soulèves pas des camions
(pourquoi je ne dors pas
oh pourquoi je ne dors pas)
une fois sur mille, tu fais le même rêve
la vie se sublime et le réveil t’achève
des bribes de la nuit accrochent le jour
ça colle à ta peau, vraiment ça vaut le détour
lundi 10 juin, en nage dans tes draps
l’équation est simple : tous faits comme des rats
(en nage dans tes draps)
j’ai pas mes heures mais ça le fera
j’ai pas mes heures mais ça le fera
(tous faits comme des rats)
c’est pas tant qu’on s’ennuie dans nos vies
mais ce qu’on fait les yeux fermés
c’est plus vendeur, c’est plus dense
rien n’a de sens mais ça nous va
on rêve bien depuis qu’on est là
pourquoi je ne dors pas
pourquoi je ne dors pas
mais ce qu’on voit de l’autre côté
c’est plus porteur, c’est intense
pourquoi je ne dors pas
pourquoi je ne dors pas
c’est pas tant qu’on s’ennuie dans nos vies
c’est pas tant qu’on s’ennuie dans nos vies
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SOFTEN Lausanne, Switzerland
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